Appel à soutenir la Motion E : L’Espoir à gauche, fier(e)s d’être socialistes
La motion E est placée sous le signe du renouvellement du Parti et de l’expression de la diversité militante.
Motion E « L’Espoir à gauche, fier(e)s d’être socialistes »
E comme : Equipe, Engagement, Ethique, Ecologie, Education, Europe. Enfin, E comme ESPOIR !
La motion E est le résultat d'un regroupement de contributions.
Ses premiers signataires sont : David ASSOULINE, Delphine BATHO, Najat VALLAUD-BELKACEM, Dominique BERTINOTTI, Jean-Louis BIANCO, Gérard COLLOMB, Julien DRAY, Aurélie FILIPPETTI, Jean-Noël GUERINI, Patrick MENUCCI, Jean-Pierre MIGNARD, Vincent PEILLON,
François REBSAMEN, Manuel VALLS, Ségolène ROYAL et bien d’autres.
Nous sommes un groupe de militant(e)s qui pour l’essentiel partage les propositions contenues dans les autres motions, mais assumons aussi certaines différences. Par cette lettre nous voulons t exprimer celles qui nous tiennent le plus à cœur.
Notre volonté affirmée de décentraliser le Parti
La parité homme-femme et la diversité des origines sont une exigence politique et éthique mais aussi la condition de l'attractivité et du succès du PS. Dans la phase de préparation de nos conventions et de nos congrès, un droit d'interpellation et d'amendement sera donné aux associations, syndicats et groupements.
Leurs questions seront enregistrées et prises en compte par le parti. Il est nécessaire de généraliser la carte à 20 euros pour ouvrir le PS au plus grand nombre pour les premières adhésions. Un effort stratégique sera accompli en direction d'une augmentation massive du nombre des adhérents du parti. Nous ne ferons pas de discrimination entre « supporters » et « militants ». Un élargissement du collège électoral de désignation du candidat (à l'élection présidentielle) sera mis en place en direction des sympathisants. Un certain nombre choisira alors d’adhérer. Ils devront se sentir admis et bien accueillis. C’est une affaire de comportement.
Notre approche du développement durable
Nous pensons qu’il ne faut pas transiger avec la protection de notre planète. Ne pas se contenter de discours qui promettent pour demain, mais cautionnent aujourd’hui le nucléaire comme énergie propre en attendant mieux. Affrontons les lobbys pour mieux imposer nos choix. Nous proposons de taxer les profits de Total pour créer et financer le fonds "après pétrole", Les axes de cette nouvelle politique feront l'objet d'une convention thématique dès 2009. La prise en considération énergique du développement durable offre un large éventail de métiers d’avenir qui seront à même d’enclencher une révolution économique. La synergie entre développement durable, protection de l’environnement et économie sociale et solidaire est totalement cohérente. Elle émergera du courage politique à mettre en œuvre ces grands chantiers en France, mais aussi à l’extérieur de nos frontières. En Europe, où la France doit être le moteur de ces changements radicaux mais aussi en Afrique, par une véritable politique de coopération, basée sur les extraordinaires possibilités qu’offrent ces régions pour l’énergie solaire. Cette cohérence est vérifiable en affirmant qu’en favorisant à ces pays, l’accès aux technologies modernes assurant leur développement, nous résolvons en grande partie l’immigration due aux exodes de la misère.
La fiscalité
La problématique du pouvoir d'achat comme la crise budgétaire imposent de reconsidérer l'approche traditionnelle de la question fiscale. Sans oublier la crise bancaire qui va nous contraindre à réhabiliter les vertus régulatrices de la puissance publique. La première inégalité aujourd'hui, c'est peut-être l'inégalité fiscale. L'impôt sur le revenu et la CSG seront fusionnés en un seul impôt progressif. Il sera prélevé à la source et calculé au niveau de l'individu et non du couple pour simplifier la vie des contribuables. L'urgence appelle enfin à de nouveaux accords financiers type Bretton wood, donnant tout son rôle au FMI et imposant les réglementations prudentielles dont le monde a besoin. Dans ce cadre, nous proposons donc d'interdire aux fonds spéculatifs d'engager plus d'argent que ne le permettent leurs réserves.
Education, recherche, développement, santé, retraite
Là encore nous marquons nos différences. Tout le monde est d’accord pour dire qu’il faut porter nos efforts sur l’éducation. Mais qui propose que les grandes écoles et les universités soient regroupées pour éviter les disparités ? Qui propose que soit revalorisé le statut de chercheur-enseignant ? Qui prône au-delà de la réhabilitation de l’hôpital public, une politique éducative forte dès l’enfance pour que chacun gère son capital santé ? Nous encourageons une véritable politique de prévention. Mieux éduquer pour moins soigner. Pour les retraites, nous défendons l’idée d’un régime unifié, ne cautionnant pas 41 ans mais défendant 40 ans de cotisation, selon le principe du compte épargne-retraite qui capitalise les points du cotisant en tenant compte du facteur de pénibilité.
Nos alliances
C'est une question que l'on doit aborder avec franchise, en regardant les réalités en face, celles des chiffres.
L’électorat centriste est traditionnellement concentré à environ 8%. Aux dernières présidentielles il a engrangé 18%. C’est à ces 10%, qui ne sont manifestement pas de droite (sinon ils auraient voté Sarkozy), mais qui pour autant ne se reconnaissent pas complètement dans la gauche que nous ferons appel, et qui se retrouveront dans notre projet et dans ce rassemblement de la gauche ouvert à ceux qui veulent offrir à la France des perspectives nouvelles. Il faut aborder cette question avec franchise, en regardant les réalités en face. Éviter le double langage des alliances locales les plus diverses, combinées à un discours très fermé au plan national. Certains de nos camarades ne s’y sont pas trompés lorsqu’ils déclarent dans la presse, « Il faut d’abord rassembler à gauche, mais c’est vrai, au deuxième tour des présidentielles, il faudra élargir nos alliances ». Personne ne doit se leurrer : ce principe de la main tendue ne marchera que dans un sens.
Le partage d’une orientation clairement à gauche.
Tu le vois cher camarade, plus que des nuances, nous avons de réelles différences avec certains porteurs d’autres motions. « L’Espoir à gauche, fier(e)s d’être socialistes », revendique notre obligation d’idées neuves pour apprivoiser les lois du marché. Nous ne nous contentons pas d’incantations, pas plus que de références à 1995 ou 1997, certes respectables, mais obsolètes. Nous défendons la lucidité radicale et la cohérence. Avec un(e) premier(e) secrétaire fédérateur, impulsant des postures nouvelles, à l’écoute de tous, nous souhaitons participer de la vie et de l’évolution de notre parti.
Le collectif militant soutien de la Motion E.
Les premiers signataires de Seine-Saint-Denis avec Alda PEREIRA-LE MAITRE et Hamimi CHIBANE.
Patrice Adolphe (Conseiller municipal), Najia Amzal (Maire adjointe), Gérard Chalumeau (Adhérent), David Chaulet (Conseiller municipal), Sophia Chibah (Conseillère municipale), Hacène Chibane (Adhérent), Jeff Citebua (Conseiller municipal, Conseil fédéral), Geneviève De Kerautem (Conseillère municipale), Philippe De Visscher (Maire adjoint, conseil fédéral), Philippe Gente (Maire adjoint, Conseil fédéral), Didier Hammel (Conseiller municipal), Edgardo Honores (Bureau fédéral), Jean-Claude Lafargue (Adhérent), Jean-Luc Laurent (Conseil fédéral), Véronique Le Bihan (Maire adjointe),
Rosalie Lechanoine (conseillère municipale), Didier Locicero (Adhérent), Franck Misson (Secrétaire de section), Dunia Mutabesha (Maire adjointe), Alda Pereira Le Maitre (Maire, Bureau fédéral), Elizabeth Pochon (Conseillère municipale), Nasser Ramdane-Ferradj (Maire adjoint(e)), Alain Rolla (Conseil fédéral), Said Sadaoui (Maire adjoint).
Pour signer la motion E : www.fiersdetresocialistes.org